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Blog de présentation de la CPGE ECE de l'ISMC Marseille Cadenelle
Blog de présentation de la CPGE ECE de l'ISMC Marseille Cadenelle
  • Ce blog a pour finalité de présenter la CPGE ECE de l'ISMC MArseille Cadenelle. Il s'adresse aux préparationnaires de 1ère (P1) et 2ème année (P2) ainsi qu'aux lycéens désireux d'intégrer cette CPGE une fois le baccalauréat obtenu.
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12 octobre 2013

Un témoignage d'un Cadenellien actuellement à l'EM Lyon

Suite à un baccalauréat économique et social, j'ai choisi d'aller en prépa HEC. Je n'avais à l'époque aucune idée de ce que je voulais faire, donc la prépa me laissait du temps pour y réfléchir. Contrairement à ce que l'on peut s'imaginer vu de l'extérieur, je n'ai pas vécu ma prépa comme un calvaire, une punition, une prison. Je ne serai pas hypocrite au point de dire que je m'y suis totalement épanoui, mais j'ai bien vécu ma prépa. J'y ai beaucoup appris, au niveau des connaissances académiques évidemment, mais j'ai aussi appris à m'organiser, à avoir une méthode de travail, et j'ai appris sur moi-même, sur mon potentiel et mes limites.

Je suis entré en classe préparatoire avec pour objectif d'intégrer la meilleure école possible, et je m'en suis donné les moyens. Je travaillais régulièrement, même s'il m'arrivait parfois de saturer de travail et de ne pas travailler certains soirs. Le travail en prépa n'implique pas seulement un travail purement scolaire, il implique aussi une bonne connaissance de l'actualité, des connaissances qui peuvent être réutilisées dans toutes les matières, hormis peut-être les mathématiques : être en prépa ne signifie donc pas s'enfermer sur soi-même, mais au contraire, s'intéresser au monde qui nous entoure. Je demandais à avoir du travail en plus, je participais à mes colles mais aussi à certaines colles de mes camarades de classe. J'étais donc un élève sérieux, mais cela ne voulait pas dire que je n'avais aucune vie à côté : j'avais toujours du temps pour moi, pour ma famille et mes amis, pour faire du sport ou d'autres activités extrascolaires. Le plus difficile est de trouver son rythme de travail, sa méthode de travail, et d'être organisé.

J'étais bon élève au lycée, on m'a toujours dit que j'avais des facilités et, aujourd'hui, je suis à l'EM Lyon. Mais je n'aurais jamais intégrer cette école sans travailler, c'est une chose d'être bon, c'en est une autre d'intégrer une bonne école, et cela n'arrive jamais sans travailler. Il faut être persévérant et rigoureux pour y arriver.

Ceux qui ne connaissent pas bien la prépa s'imaginent une compétition féroce entre les élèves de la classe. Si cela est peut-être vrai pour les meilleures prépas, où les élèves sont formatés et ne jurent que par le classement, cela n'était pas le cas durant mes années et prépa, et c'est tant mieux. Il faut s'entraider entre personnes de la classe, car les véritables rivaux lors des concours, ce n'étaient pas mes camarades de classe (entre 20 et 25 personnes sur plus de 10 000), non, les rivaux, c'étaient tous les autres. Une ambiance de travail saine est bénéfique pour le travail personnel et la progression. Lors de mes années de prépa, tous les élèves de ma classe n'étaient pas les élèves les plus sages et les plus travailleurs que j'ai connus, mais cela ne m'a pas empêché de garder en tête mon objectif et de ne pas rester oisif : l'idéal est de s'entourer de personnes travailleuses et de vivre dans une sorte de cocon lors des heures de travail, où la concentration est très importante.

Au niveau des matières, mon gros point faible était les maths, et mes points forts, les langues, ainsi que l'économie. J'ai énormément travaillé en mathématique pour arriver à avoir des notes correctes lors des concours et ne pas hypothéquer mes chances d'intégrer la meilleure école possible. Mon travail en mathématiques ne m'a pourtant pas fait délaisser les autres matières, et certainements pas mes points forts : que ce soit à l'écrit ou à l'oral, c'est grâce à mes performances dans les deux langues que j'ai réussi à tirer mon épingle du jeu. Je crois que faire des impasses sur des matières est une impasse, il ne faut en délaisser aucune, et certainement pas les mathématiques : la régularité du travail finit par payer.

Mes notes à l'écrit m'avaient tout juste permis d'être admissible à l'EM Lyon, j'étais donc dans les derniers admissibles (aux alentours de 1800). On oublie souvent l'importance de l'oral, et pourtant, mes bons oraux (et ce n'était pas gagné d'avance pour mon entretien de motivation) m'ont permis de remonter 900 places et d'être admis à l'EM : il ne faut donc pas perdre de vue que tout est jouable à partir du moment où l'on participe aux oraux.

Jillian M (Promotion 2012)

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