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Blog de présentation de la CPGE ECE de l'ISMC Marseille Cadenelle

Blog de présentation de la CPGE ECE de l'ISMC Marseille Cadenelle
  • Ce blog a pour finalité de présenter la CPGE ECE de l'ISMC MArseille Cadenelle. Il s'adresse aux préparationnaires de 1ère (P1) et 2ème année (P2) ainsi qu'aux lycéens désireux d'intégrer cette CPGE une fois le baccalauréat obtenu.
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12 décembre 2013

Les langues vivantes, voies E, S et T Deux

Les langues vivantes, voies E, S et T

 

Deux langues étrangères, dont l’anglais en 1ère ou en 2ème langue, sont exigées. L’enseignement des langues en classe préparatoire ne se limite pas à un simple apprentissage. C’est un enseignement orienté vers la compréhension du monde contemporain et des problèmes de société. Ouverture d’esprit et curiosité sont donc les qualités attendues des étudiants. L’allemand et l’espagnol sont, après l’anglais, les plus fréquemment choisies, mais l’éventail des langues proposées est important (italien, russe, arabe, chinois, japonais …).

 

Quel contenu ?

 

Pas de programme à proprement parler, mais un ensemble de compétences à consolider :

 

  • maîtrise de la grammaire,
  • développement de la capacité de compréhension,
  • développement de la qualité de l’expression écrite et orale.

Les textes étudiés, principalement extraits de la presse étrangère, traitent de l’actualité économique et de faits de société. Le candidat doit acquérir « les éléments de base nécessaires à la compréhension de la civilisation et de la culture du pays étranger, notamment dans le domaine des institutions et des réalités économiques et commerciales ». L’objectif est de saisir les nuances des textes et de disposer de moyens linguistiques pour s’exprimer avec aisance et précision.

 

Quelles épreuves aux concours ?

 

A L’ECRIT Les épreuves écrites de langues sont réparties en trois banques d’épreuves : la banque CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) pour sept grandes écoles, la banque ECRICOME pour six écoles de province, la banque IENA pour toutes les autres ESC. Elles comportent :

 

  • deux traductions, version et thème. Les textes proposés à la traduction sont tirés de la presse ou d’auteurs contemporains. La longueur et la difficulté de ces traductions varient en fonction des concours et de l’épreuve (LV1 ou LV2).
  • une épreuve d’expression écrite qui peut prendre diverses formes selon les concours. L’épreuve évalue la capacité à rédiger et à répondre à des questions de réflexion. La qualité de la langue est un critère décisif pour la notation : le candidat doit être capable de formuler ses réponses dans une langue à la fois correcte, riche et nuancée.

A L’ORAL Pour les épreuves de la banque IENA ou de la banque ECRICOME, le candidat dispose de 20 minutes pour écouter l’enregistrement d’un article de journal ou d’un dialogue d’une durée de 3 à 4 minutes. Il se présente ensuite devant un jury pour rendre compte de cet enregistrement. L’exposé est suivi d’un dialogue avec les examinateurs afin de cerner les compétences du candidat, de tester sa spontanéité et de vérifier sa capacité d’improvisation. Comme pour la préparation, le temps d’interrogation devant le jury est de 20 minutes. Le candidat sera jugé à la fois sur sa compréhension de l’enregistrement et sur son expression. La qualité de la langue est déterminante pour la note finale ainsi que la capacité à présenter une synthèse ou un compte-rendu structuré et un commentaire organisé et pertinent. Les candidats ne passent l’épreuve qu’une seule fois dans les deux langues. La note obtenue compte pour chaque école présentée. Les écoles regroupées à l’écrit dans la Banque CCIP organisent un oral spécifique à chacune d’entre elles. Il s’agit pour HEC d’une épreuve à partir d’un enregistrement audio, à peu près sur le modèle précédent, mais sur un registre plus exigeant. Pour les autres écoles, l’oral consiste en un compte-rendu et commentaire d’un texte écrit, à caractère journalistique. Là aussi, l’exposé est en règle générale suivi de questions. L’esprit qui préside à cet oral est sensiblement le même que celui qui a été décrit au paragraphe précédent. Les textes ou enregistrements proposés sont en général des articles de la presse étrangère sur des sujets d’actualité touchant aux problèmes économiques, politiques et de société des pays concernés.

 

Quelle préparation ?

 

L’horaire d’enseignement est de 3 heures par semaine en LV1 et en LV2 dans les voies économique et scientifique. Il est plus élevé en voie technologique. A cet horaire s’ajoute une interrogation de préparation à l’oral de 20 minutes toutes les deux semaines. L’étudiant est préparé, grâce à un entrainement modulé et intensif, aux épreuves écrites et orales. L’enseignement vise :

 

  • à comprendre et à traduire des textes de langue étrangère en français (version), et du français en langue étrangère (thème).
  • à acquérir et maîtriser la grammaire par des exercices d’application diversifiés.
  • à rédiger : l’expression écrite s’acquiert par un enrichissement lexical systématique au travers notamment de la lecture régulière de la presse.
  • à découvrir la civilisation des pays étudiés par les cours, les études de textes et les exposés.
  • à s’entraîner aux épreuves de l’oral, notamment par les « colles« , occasion idéale de perfectionner maîtrise de la langue parlée et prononciation.

Bref, le programme est ambitieux et exigeant, mais grâce à un travail régulier et à l’entraînement proposé, la grande majorité des étudiants parviennent à atteindre le niveau exigé par les concours, certains de façon remarquable.

 

De :http://www.infoprepa.com/langues-vivantes/

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12 décembre 2013

Les Matières en CPGE - La Culture Générale (Français/Philosophie)

La culture générale, voies E, S et T

 

Des questions complexes se posent à nos sociétés contemporaines. Nul ne peut aujourd’hui rester indifférent aux grands débats de notre temps sur la bioéthique, l’essor de la technique, l’avenir de la démocratie ou la valeur de l’art moderne. C’est précisément l’objectif de l’enseignement de culture générale, assuré par les professeurs de philosophie et de lettres, d’aider les étudiants à :

 

  • réfléchir sur les grandes interrogations contemporaines, en prenant conscience qu’elles sont tributaires d’un héritage culturel qui prend sa source dans le monde gréco-romain, se nourrit des grandes religions du livre (judaïsme, christianisme, islam) et connaît d’importantes ruptures (avec, par exemple, l’humanisme de la Renaissance ou celui des Lumières).
  • utiliser des outils de réflexion empruntés à la philosophie et aux lettres (mais aussi à la sociologie, à la psychologie, à l’histoire,…) pour construire une réflexion rigoureuse et convaincante.
  • apprendre à analyser un texte pour en dégager les idées essentielles et saisir avec finesse la progression de la pensée de son auteur.

L’enseignement de culture générale a aussi pour objectif la formation des futurs cadres d’entreprise. Analyser et résumer rapidement un texte, effectuer la synthèse de plusieurs textes dans une langue claire, concise, précise et rigoureuse vous serviront quotidiennement dans la vie professionnelle, en développant des qualités directement utilisées en école et en entreprise.

 

Quel contenu ?

 

En première année, le programme est composé de thèmes très diversifiés. Par exemple :

 

  • dans le domaine de la politique : « La société, le droit et l’Etat moderne »,
  • dans le domaine de l’art : « Quelques grands courants artistiques et esthétiques depuis la Renaissance  » ,
  • dans le domaine de la technique : « L’essor technologique et l’idée de progrès ».

En deuxième année, le programme est constitué d’une notion unique, renouvelée chaque année. Par exemple : « la sensibilité », « autrui », « le mal », « la représentation » ou « l’échange ».

 

Quelles épreuves aux concours ?

 

A L’ECRIT Deux épreuves relèvent de l’enseignement de culture générale : une dissertation et une contraction ou une synthèse de textes.

 

  • La dissertation de culture générale (4 heures),dont le sujet porte sur la notion de l’année, est préparée conjointement par les professeurs de philosophie et de lettres. Il s’agit d’apprendre à poser et à traiter un problème en saisissant ses enjeux et en mobilisant les connaissances nécessaires.
  • La contraction (2 ou 3 heures) consiste à condenser un texte de 2000/2500 mots en 250 mots, ou de 3000/4000 mots en 400 mots. Contracter, c’est « réduire le volume d’un corps sans en réduire la masse ». Il faut restituer en un nombre de mots limités le contenu d’un texte donné en respectant la logique de son argumentation. La contraction ne doit reprendre ni le style ni les tournures du texte original.
  • La synthèse (4 heures) porte sur trois textes qui expriment des approches sensiblement différentes d’un sujet donné comme « la mode », « la sélection à l’université », « l’art contemporain ». Il s’agit de confronter synthétiquement ces textes en évitant de porter sur leur point de vue une appréciation personnelle.

A L’ORAL L’épreuve d’entretien a un poids considérable. Elle est souvent décisive pour l’admission définitive. Son coefficient oscille entre le tiers et les deux tiers du total des oraux. L’entretien est le plus souvent individuel. Quelques écoles proposent, en plus, un entretien collectif. À la différence des autres écoles, le concours d’HEC comporte deux épreuves spécifiques : une épreuve de « face à face » et une épreuve de culture générale.

  • L’entretien individuel
  • L’épreuve de culture générale d’HEC
  • Le « Face à Face » d’HEC
  • L’entretien collectif

 

Quelle préparation ?

 

Les professeurs de philosophie et de lettres assurent un cours qui porte essentiellement sur leur champ disciplinaire (lettres ou philosophie), mais fait aussi appel à des éléments de réflexion empruntés à d’autres savoirs (sociologie, psychologie, histoire de l’art.). Chacun dispose de 3 heures hebdomadaires d’enseignement durant les deux années de classes préparatoires. L’un et l’autre vous aideront à apprendre à concilier les approches philosophiques et littéraires dans les problématiques que vous construirez pour traiter les sujets proposés. Les cours, notamment celui de première année, vous permettront de mieux posséder la culture générale, requise pour les concours, et aussi très utile dans votre vie professionnelle. Lectures et exposés font aussi partie des apprentissages. Vos professeurs vous prépareront :

 

  • aux épreuves de contraction / synthèse et de dissertation,
  • aux différentes formes d’entretien,
  • à l’épreuve orale de culture générale d’H.E.C.

Des colles (interrogations orales) sont aussi organisées pour préparer ces différents types d’épreuves.

 

De : http://www.infoprepa.com/category/site/les-matieres-communes-aux-voies/

12 décembre 2013

Les Matières en CPGE - Mathématiques et Informatique -

Mathématiques et informatique, voie E

 

Le monde de la gestion est un monde peuplé de chiffres, de données statistiques, de graphiques. Prévisions, calcul de rentabilité, d’amortissement, contraintes budgétaires, taux d’intérêt, de croissance, de pénétration de marché alimentent la réflexion quotidienne des gestionnaires, orientent les choix des décideurs. Les mathématiques des classes préparatoires de la voie économique donnent aux étudiants les clefs d’une compréhension véritable de la multitude d’informations qui ont envahi notre monde, ainsi qu’un accès à la complexité de la vie économique moderne. Dans ces classes, les élèves développent leurs capacités de raisonnement déductif, utiles quelle que soit la carrière qu’ils envisagent. Organisé sur deux ans, l’enseignement vise à donner aux étudiants les méthodes de raisonnement et les bases de connaissance qui leur seront utiles lors des enseignements spécialisés de gestion, de finance ou d’économie. Il ne s’agit ni d’un recueil de recettes utiles, ni d’un cours sur des fondements de mathématiques générales, mais d’une formation indispensable pour la compréhension des mécanismes économiques.

 

Quel contenu ?

 

Le programme est adapté à celui du secondaire. Il s’articule autour de trois pôles : algèbre, analyse, probabilités :

 

  • en analyse : poursuite et approfondissement du programme de terminale ES : utilisation des fonctions usuelles (fonction logarithme et exponentielle), calcul intégral, suites et séries, fonctions de deux variables,
  • en probabilités : dénombrement, variables aléatoires discrètes ou à densité, approximations, lien avec les statistiques,
  • en algèbre : systèmes linéaires et calcul matriciel en première année, espaces vectoriels, applications linéaires, réduction des endomorphismes et des matrices en seconde année.

La matière demande du travail sérieux, mais le programme est tout à fait accessible aux élèves de terminale ES et les étudiants sont souvent étonnés par les progrès qu’ils sont capables d’accomplir en deux ans de prépa. En informatique, l’enseignement a pour but l’apprentissage d’un langage algorithmique : programmation de suites, calcul approché d’intégrales, étude de différents tris, simulation de variables aléatoires.

 

Quelles épreuves aux concours ?

 

A L’ECRIT A l’exception de HEC, les mathématiques sont évaluées uniquement à l’écrit. Une épreuve de mathématiques comporte en général trois exercices et sert pour l’admissibilité à de nombreuses écoles. C’est le cas de l’épreuve de la banque Ecricome, de l’épreuve de l’EDHEC, celle de l’EM Lyon et de l’épreuve ESC. HEC, l’ESSEC, l’ESCP et l’EM Lyon recrutent leurs admissibles à l’aide de deux épreuves. Les épreuves sont de niveaux différents, toujours adaptées au programme de la voie économique. L’informatique est évaluée aux concours par des questions posées dans les épreuves de mathématiques. A L’ORAL A l’épreuve orale de HEC, le candidat dispose de 20 minutes pour préparer un exercice qu’il expose devant un jury constitué de deux examinateurs pendant 20 minutes. Un étudiant qui a travaillé sérieusement en mathématiques peut obtenir de très bonnes notes aux concours.

 

Quelle préparation ?

 

L’horaire est de 6 heures hebdomadaires auxquelles s’ajoutent 2 heures de travaux dirigés. L’emploi du temps comporte aussi 2 h d’informatique par demi-classe tous les 15 jours. Le travail demandé est régulier :

 

  • devoirs à la maison et devoirs surveillés alternent régulièrement, permettant un entraînement à la rédaction et à la rigueur des raisonnements,
  • une « colle orale » de mathématiques tous les 15 jours : les élèves, regroupés pendant une heure par groupes de 3, trois sont interrogés par un professeur sur le cours et doivent résoudre une question. Le but des colles est de s’assurer que le cours et les méthodes sont acquis.
12 décembre 2013

Les Matières en ECE - Economie -

Economie, voie E

 

Pendant les deux années de classe préparatoire, les étudiants de l’option économique bénéficient de 6 heures d’analyse économique et historique et de 2 heures par semaine d’économie. Le programme de ces deux heures est très proche de celui dispensé dans les universités de sciences économiques. En première année, le programme comporte :

 

  • de la micro-économie, c’est-à-dire l’étude du comportement des agents économiques (consommateurs, producteurs) et des mécanismes du marché en concurrence pure et parfaite, ainsi qu’en concurrence imparfaite (monopole, oligopole, théorie des jeux),
  • de la comptabilité nationale (PIB, agrégats, ratios, équilibre économique et comptable), ce qui est indispensable pour étudier les indicateurs de la vie économique et leur évolution.

En deuxième année, le programme est axé sur la macro-économie : fonction de consommation, d’investissement, balance des paiements, équilibre macro-économique keynésien, modèles de politique économique en économie fermée et ouverte, relation de Phillips, nouvelles théories économiques. Ces deux heures d’économie permettent de mieux comprendre le programme d’analyse économique et historique, car les thèmes étudiés se complètent, et, éventuellement, de suivre des études de sciences économiques à l’Université.

12 décembre 2013

Les matières en ECE - L'AEH -

Analyse éco et historique des sociétés contemporaines, voie E

 

Cette matière de la voie économique E de prépa sert à analyser, expliquer et comprendre les grands enjeux économiques et sociaux du monde contemporain. Le programme d’analyse économique et historique des sociétés contemporaines prolonge celui de sciences économiques et sociales du secondaire tout en comportant des dimensions analytique, théorique et historique plus fortes. C’est une discipline ouverte sur les grandes questions de notre temps : croissance, chômage, inégalités, mondialisation ou encore sous-développement. L’analyse économique et historique des sociétés contemporaines permet aux étudiants d’élargir leur culture générale. Cet enseignement est aussi indispensable aux futurs cadres dirigeants des entreprises. Six heures en première et en deuxième année sont consacrées à l’analyse économique et historique. Il faut ajouter à ces six heures, deux heures d’économiequi viennent compléter l’enseignement d’analyse économique et historique.

 

Quel contenu ?

 

Le programme, en première année, traite les grands thèmes de l’analyse économique en les replaçant dans leur cadre historique et national : démographie, croissance et développement, progrès technique, crises, questions monétaires et financières, fonctions économiques de l’Etat, fondements de la sociologie. En deuxième année, il aborde les questions internationales, la politique économique, l’emploi et le chômage, l’inflation, le sous-développement. La pensée des grands auteurs est particulièrement approfondie. Toutes ces questions, déjà abordées dans le secondaire, sont approfondies et étudiées sous un jour nouveau. Quelques exemples :

 

  • L’étude de la croissance débute par la Révolution industrielle puis se prolonge par l’analyse des facteurs de croissance (travail, capital, progrès technique) pour réfléchir ensuite sur les théories de la croissance.
  • L’étude des crises comporte des aspects historiques (crises du XIXe siècle, crise de 1929, des années 80, crise dite des « subprime »), des aspects analytiques et théoriques.

Analyse, théorie et histoire sont donc intimement liées. Cette triple approche est très stimulante pour appréhender les grandes questions contemporaines.

 

Quelles épreuves au concours ?

A L’ECRIT À l’écrit des écoles de gestion, l’épreuve (4 heures) porte sur le programme des deux années de classe préparatoire. Elle se présente le plus souvent sous la forme d’une dissertation. Dans certaines écoles, elle consiste en plusieurs questions. A L’ORAL À l’ESCP, HEC et l’ENS-Cachan, une épreuve d’analyse économique et historique a lieu à l’oral. Les candidats préparent une question qu’ils exposent ensuite devant le jury. Après l’exposé, des questions sont posées aux candidats. L’épreuve porte sur le programme des deux années de classe préparatoire (CPGE). Le coefficient de l’épreuve d’analyse économique et historique est souvent assez élevé dans les concours des écoles de commerce. Un travail régulier et soutenu permet d’obtenir d’excellentes notes. L’enseignement d’analyse économique et historique des sociétés contemporaines, complété par celui d’économie, est aussi très utile pour les entretiens au cours desquels les examinateurs posent fréquemment des questions sur l’actualité économique et sociale.

 

Quelle préparation ?

 

Le contenu du programme fait une large place à la compréhension des mécanismes et des concepts économiques dans un cadre historique. Cette démarche permet de réfléchir sur la complexité des grandes questions économiques et sociologiques contemporaines. Les méthodes de travail sont variées : cours, interrogations orales, plans détaillés, dissertations, fiches de lecture … Les interrogations orales, les « colles« , ont lieu tous les 15 jours : l’étudiant prépare pendant 20 minutes un sujet, et il dispose ensuite de 20 minutes pour l’exposer à un correcteur et se voir proposer une reprise. L’objectif est de vérifier l’acquisition des connaissances, la compréhension des mécanismes, la clarté et la concision de l’expression orale. Il s’agit :

 

  • de réfléchir sur des questions complexes,
  • d’ordonner ses idées plutôt que d’accumuler des connaissances,
  • d’apprendre à construire une problématique.

La dissertation est un exercice structurant.

  • C’est un exercice qui comporte des règles : faire une introduction, bâtir un plan, une conclusion, dégager une problématique, rédiger clairement.
  • C’est une technique qui s’apprend progressivement.
  • Les étudiants qui savent lui consacrer le temps nécessaire peuvent en tirer un avantage décisif aux concours.

Dans les concours où l’épreuve consiste en plusieurs questions, ces questions sont proches du cours. Pour réussir, il est nécessaire :

  • d’apprendre de façon approfondie le cours,
  • de lire des ouvrages de réflexion, ainsi que la presse,
  • de réfléchir aux grands problèmes,
  • d’acquérir de la rigueur dans l’analyse,
  • de rédiger clairement

De : http://www.infoprepa.com/category/site/voie-economique-e/

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18 novembre 2013

Quelle école choisir ?

L'étudiant.fr vient de mettre en ligne un simulateur destiné aux futurs préparationnaires afin qu'ils choisissent l'école qui cadre le mieux avec leur volont. Le didacticiel est important pour tirer le meilleur profit de ce nouveau classement.

 

http://www.letudiant.fr/etudes/ecole-de-commerce/palmares-des-ecoles-de-commerce-en-4-ou-5-ans-faites-votre-classement-personnalise.html

4 novembre 2013

De la CPGE à l'Université, de l'Université à l'école de management

J’ai, pour ma part, un profil un peu particulier : j’ai été pendant deux ans en prépa HEC à la Cadenelle, puis j’ai continué mon parcours à la faculté d’économie et de gestion en troisième année, pour passer les concours parallèles et tenter d’avoir une meilleure école.

La prépa a été pour moi une véritable expérience humaine. J’ai beaucoup apprécié le fait de vivre ces deux années dans une même classe à faible effectif (un petit effectif favorise la réussite), ce qui nous a d’ailleurs permis à nous, élèves, de nous rapprocher et de créer une bonne ambiance. Cet avantage qu’offre la prépa – conjointement avec l’encadrement et le soutien des professeurs – m’a vraiment permis de m’investir un maximum dans mes révisions. De plus, avec un bon rythme de travail, il est tout à fait possible d’avoir des activités extrascolaires et de profiter de ses week-ends.

Même si j’ai décidé de ne pas intégrer d’école à la fin de ces deux années, je ne regretterai jamais ce choix de parcours qui m’a aussi permis d’acquérir une très bonne méthode de travail et une rigueur qui me seront utiles toute ma vie.

En effet, j’ai décidé, à la suite de la prépa, de faire une Licence 3 (L3) à la fac pour repasser des concours en fin d'année. Je me suis trouvée face à une charge de travail moindre, des cours peu approfondis, un esprit de promo quasi-inexistant, et un manque d’encadrement. Dans ces conditions, il m’a été difficile de me créer un vrai rythme de travail. En conséquence, la révision des concours a été plus difficile : le fait de ne pas y être aussi bien préparé représente un vrai handicap et rend finalement ces concours bien difficiles. Et j’ai d’ailleurs eu en fin de compte la même école qu’après prépa (mais j’en suis très heureuse aujourd’hui)!

Je ne regrette pour autant pas cette année en université. J’ai pu découvrir deux méthodes de travail et deux enseignements différents. La faculté a d’ailleurs le mérite d’enseigner dès la première année des matières très concrètes, en lien direct avec le monde du travail. Mais ces deux vécus me permettent d'assurer que, si c’était à refaire, je retournerais en prépa sans hésiter.

Je suis actuellement ma scolarité dans la nouvelle école NEOMA issue de la fusion entre les écoles de Reims et de Rouen, je suis mes cours au campus de Reims

Cécile H (Promotion 2012)

22 octobre 2013

Témoignage d'une étudiante en 2ème année d'école de management [ESC Rennes]

Je m’appelle Anouck, j’ai 21 ans et je suis actuellement en 2ème année à l’ESC Rennes School of Business. J’ai intégré l’ESC à la suite de mes deux ans en classe préparatoire à l’ISM Cadenelle.


L’expérience de la classe préparatoire fût pour moi une expérience très enrichissante aussi bien sur le plan humain qu’intellectuel. La prépa apporte une curiosité d’esprit et une soif de connaissances dans des domaines aussi variés que l’économie ou la culture générale. Ma capacité de réflexion, la rigueur dans le travail et les connaissances acquises durant ces deux années de prépa constituent des atouts dans ma vie d’étudiante actuelle et le seront aussi dans ma vie professionnelle future. 

L’unité et le bon état d’esprit de ma classe ainsi que la qualité des cours et des enseignants fait que mes deux années de prépa se sont déroulées dans une bonne ambiance générale. Pour ce qui est de la période de concours par contre, il faut avoir un moral solide et s’accrocher car c’est une période cruciale et pas évidente !

Actuellement en 2ème année à l’ESC, les matières restent encore assez générales (finance, marketing etc.) mais n’ont plus grand chose à voir avec les matières enseignées en prépa. Le lien que je pourrais faire avec la prépa est surtout dans l’efficacité du travail fourni et certaines facilités pour matières scientifiques. Très tournée vers l’international, mes cours sont presque tous en anglais et le niveau que j’ai pu acquérir en prépa rend les choses plus faciles également. J’aspire pour ma dernière année à faire un Master Of Science spécialisé en International Business, mais mes stages en entreprise et mon échange universitaire au Mexique concrétiseront mon choix.

12 octobre 2013

Le classement 2013 des grandes écoles en France

Le palmarès 2013 des grandes écoles de commerce : les variations
EXCELLENCE ACADÉMIQUE   RECONNAISSANCE PAR LES ENTREPRISES
Rang 2013 Programme Nb points Variat° points 2012/ 2013 Rang 2013 Programme Nbpoints Variat° points 2012/ 2013
1 HEC (Jouy-en-Josas) 90   1 ESSEC (Cergy-Pontoise) 87  
2 ESSEC (Cergy-Pontoise) 76 = HEC (Jouy-en-Josas)  
3 ESCP Europe (Paris) 73 = 3 EM Lyon 75  
4 EM Lyon 72   4 EDHEC (Lille, Nice, Paris) 73 =
5 EDHEC (Lille, Nice, Paris) 69 = 5 ESCP Europe (Paris) 72  
6 IESEG (Lille, Paris) 67   6 ESC Grenoble 58  
7 Audencia Nantes 64 = 7 Audencia Nantes 53  
8 ESC Grenoble 62 = 8 Rouen Business School 52  
9 Euromed (Marseille) 57   9 SKEMA (Lille, Nice, Paris) 50 =
10 ESC Toulouse 56   10 Sup de co Reims 49  
11 Rouen Business School 54 = 11 ESC Toulouse 47  
12 EM Strasbourg 50   INSEEC (Paris, Bordeaux)  
SKEMA (Lille, Nice, Paris)   13 BEM (Bordeaux) 42 =
14 Sup de co Reims 49 = ESC Montpellier =
15 BEM (Bordeaux) 46 = ESG (Paris)  
16 Télécom EM (Évry) 45   16 Euromed (Marseille) 40 =
ESC Rennes = 17 ESC Pau 39  
18 ESSCA (Angers, Paris) 44   ICN (Nancy)  
ESC Dijon = 19 ESSCA (Angers, Paris) 38 =
20 ESC Montpellier 41 = 20 EM Strasbourg 37 =
21 ICN (Nancy) 35   ISG (Paris) =
22 ESCE (Paris) 34   22 ESC Dijon 36 =
23 EM Normandie (Caen, Le Havre) 33  
ESCE (Paris)
 
24 ESG (Paris) 31 = IESEG (Lille, Paris)  
25 ISC (Paris) 30   ISC (Paris)
26 Novancia (Paris) 29   26 IPAG (Paris, Nice) 35  
27 ESC La Rochelle 26 = Télécom EM (Évry)  
28 ESC Troyes 23 = 28 ESC La Rochelle 34  
EBS (Paris) = ESC Rennes =
30 ISG (Paris) 21   Novancia (Paris) -
IPAG (Paris, Nice)   31 EM Normandie (Caen, Le Havre) 32 -
32 INSEEC (Paris, Bordeaux) 20 - 32 EDC (Paris) 31 =
ESDES (Lyon)   ESC Chambéry =
34 ESC Pau 19 = 34 EBS (Paris) 29 =
35 EDC (Paris) 13 = 35 ESDES (Lyon) 27

=

 

36 ESC Chambéry 11 = 36 ESC Troyes 26 =
12 octobre 2013

Un témoignage d'un Cadenellien actuellement à l'EM Lyon

Suite à un baccalauréat économique et social, j'ai choisi d'aller en prépa HEC. Je n'avais à l'époque aucune idée de ce que je voulais faire, donc la prépa me laissait du temps pour y réfléchir. Contrairement à ce que l'on peut s'imaginer vu de l'extérieur, je n'ai pas vécu ma prépa comme un calvaire, une punition, une prison. Je ne serai pas hypocrite au point de dire que je m'y suis totalement épanoui, mais j'ai bien vécu ma prépa. J'y ai beaucoup appris, au niveau des connaissances académiques évidemment, mais j'ai aussi appris à m'organiser, à avoir une méthode de travail, et j'ai appris sur moi-même, sur mon potentiel et mes limites.

Je suis entré en classe préparatoire avec pour objectif d'intégrer la meilleure école possible, et je m'en suis donné les moyens. Je travaillais régulièrement, même s'il m'arrivait parfois de saturer de travail et de ne pas travailler certains soirs. Le travail en prépa n'implique pas seulement un travail purement scolaire, il implique aussi une bonne connaissance de l'actualité, des connaissances qui peuvent être réutilisées dans toutes les matières, hormis peut-être les mathématiques : être en prépa ne signifie donc pas s'enfermer sur soi-même, mais au contraire, s'intéresser au monde qui nous entoure. Je demandais à avoir du travail en plus, je participais à mes colles mais aussi à certaines colles de mes camarades de classe. J'étais donc un élève sérieux, mais cela ne voulait pas dire que je n'avais aucune vie à côté : j'avais toujours du temps pour moi, pour ma famille et mes amis, pour faire du sport ou d'autres activités extrascolaires. Le plus difficile est de trouver son rythme de travail, sa méthode de travail, et d'être organisé.

J'étais bon élève au lycée, on m'a toujours dit que j'avais des facilités et, aujourd'hui, je suis à l'EM Lyon. Mais je n'aurais jamais intégrer cette école sans travailler, c'est une chose d'être bon, c'en est une autre d'intégrer une bonne école, et cela n'arrive jamais sans travailler. Il faut être persévérant et rigoureux pour y arriver.

Ceux qui ne connaissent pas bien la prépa s'imaginent une compétition féroce entre les élèves de la classe. Si cela est peut-être vrai pour les meilleures prépas, où les élèves sont formatés et ne jurent que par le classement, cela n'était pas le cas durant mes années et prépa, et c'est tant mieux. Il faut s'entraider entre personnes de la classe, car les véritables rivaux lors des concours, ce n'étaient pas mes camarades de classe (entre 20 et 25 personnes sur plus de 10 000), non, les rivaux, c'étaient tous les autres. Une ambiance de travail saine est bénéfique pour le travail personnel et la progression. Lors de mes années de prépa, tous les élèves de ma classe n'étaient pas les élèves les plus sages et les plus travailleurs que j'ai connus, mais cela ne m'a pas empêché de garder en tête mon objectif et de ne pas rester oisif : l'idéal est de s'entourer de personnes travailleuses et de vivre dans une sorte de cocon lors des heures de travail, où la concentration est très importante.

Au niveau des matières, mon gros point faible était les maths, et mes points forts, les langues, ainsi que l'économie. J'ai énormément travaillé en mathématique pour arriver à avoir des notes correctes lors des concours et ne pas hypothéquer mes chances d'intégrer la meilleure école possible. Mon travail en mathématiques ne m'a pourtant pas fait délaisser les autres matières, et certainements pas mes points forts : que ce soit à l'écrit ou à l'oral, c'est grâce à mes performances dans les deux langues que j'ai réussi à tirer mon épingle du jeu. Je crois que faire des impasses sur des matières est une impasse, il ne faut en délaisser aucune, et certainement pas les mathématiques : la régularité du travail finit par payer.

Mes notes à l'écrit m'avaient tout juste permis d'être admissible à l'EM Lyon, j'étais donc dans les derniers admissibles (aux alentours de 1800). On oublie souvent l'importance de l'oral, et pourtant, mes bons oraux (et ce n'était pas gagné d'avance pour mon entretien de motivation) m'ont permis de remonter 900 places et d'être admis à l'EM : il ne faut donc pas perdre de vue que tout est jouable à partir du moment où l'on participe aux oraux.

Jillian M (Promotion 2012)

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